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Le paradoxe Nietzsche – intro

J’ai terminé à lire, il y a quelques jours, “Le Crépuscule des idoles”. C’est la première livre de Nietzsche que j’ai lu depuis la première jusqu’à la dernière page… Évidement, ça ne me fait pas un expert en Nietzsche… Mais il y a dans ce livre (et je crois que ce n’est pas le seul…) un paradoxe qui m’intrigue. Et je travaille à un petit essai sur le sujet… Comme je ne l’ai pas terminé encore je vais vous donner seulement ma première impression (et pour l’illustrer, la dernière variante, finale, de ma peinture “Le cinquième journée de la Création”…)

Quand tu lis un livre de Nietzsche c’est un peu comme si tu regarde certains films de David Lynch; tu te dis: celui-ci c’est soit un génie, soit un lunatique. Ou les deux. Plus probablement, les deux…

Cinqueme journee de la creation

Quand je “faisais” les Symposiums de peinture…

Deux ou trois années de suite, 2002-2003 je crois, j’ai participé au Symposium de peinture apellé Bromont on art. Bromont étant un petit ville touristique, fameuse pour son Festival du chocolat et pour son chateau (jamais vu par moi) et pour ses pistes de ski d,un proche montagne. Dans le temps, je partageait avec mon fils cadet, Theodore, une Mazda 323 qui avait 7-8 ans. C’est avec elle – et dans elle – que j,ai participé au Symposium. Je l’ai utilisée – Red Green would have been satisfait parce que j’ai use beaucoup de ruban a coller – même comme support d’exposition et j’ai dormi dedans 2 nuits (et je peux témoigner que la petite Mazda 323 n’était pas faite pour dormir, seulement si tu veux la considérer comme une sorte de lit de Procust…) L’exposition se faisait autour de l’Église anglicaine (je crois) de Bromont et les participants était pas mal les mêmes caque année… pas mal de figures pittoresques, moi inclus…

Cette peinture, un peu naive, avec des forts couleurs (j’étais encore ébloui par la force des couleurs acrylique, par leur vivacité…) c’est une de 2 ou 3 que j’ai vendu. Chaque fois que j’ai participé (avant que les organisateurs devient trop “gourmands” et demande des frais de participation impossible – avec la promesse de t’inclure dans un sorte de livre-catalogue…) j’ai reussi à vendre juste assez pour avoir un petit bénéfice – pas grand chose 100-150$ en plus des dépenses… D’habitude, la merveille se passait au dernires moments, quand j’avais perdu presque l’espérance… La petite histoire avec celui-ci c’est que le jeune couple d’Américains qui l’a achété m’a payé 20 $ DE PLUS que j’ai démandé ce qui m’a faite une enorme plaisirs. Ceux-là, ils ons vraiment aimé m’a petite peinture; il l’ont achété PARCE QU’ILS L’AIMAIENT et pas pour faire un investissement ou parce que la couleur allait avec celle du sofa du salon… Je leur fait cadeau un autre dessin, à leur choix et ils l’ont accépté avec plaisir et sans façons… Un jeune couple (étudiants, probablement) très très sympatique… Je crois surtout que la fille a aimé la combinaison de l’expression de la fille du fauteuil (ma fille, bien sur) avec l’expression satisfaite et les “griffes” impressionantes du chat…et de la fille… (Elle en as toujours).

La douleur de dents

Getting drunk, as a solution…

“Life is cruel” – “life is real” – isn’t it what they say in some classic songs?

Well, just because Supertramp or Freddie Mercury said it in a song it doesn’t make it untrue automatically… But I would say that, in my humble experience, life is cruel only because it’s indifferent. Why is “real”, well, I’m afraid you’ll have to ask Freddie about that (yes, I know he’s dead…) Anyhow…being in what the French call “une disposition massacrante” I need (and badly!) some (auto) encouragement… All I could find was a famous (?) text by Charles Baudelaire. (I’m too damn nervous and angry to translate it so I hope you know French; sorry!)

“Enivrez-vous

Il faut être toujours ivre. Tout est là: c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? (Good question!) De vin, de poesie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquesfois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous reveillez, l’ivresse déjà diminuée, ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge vous répondront: “Il est l’heure de s’enivrer! Pour n’être pas les esclaves martirisés du Temps, enivrez-vous sans cesse! (OK) De vin, de poesie ou de vertu, à votre guise.”

Charles Baudelaire, “Sa vie, son oeuvre”, p. 407, Bibliothèque Fixot, Paris, 1992.

Since I have no wine, some poetry (see above) and very little virtue (I don’t brag about it, anyway), I have to get drunk with what I have: ink and colors, pens and brushes, or, in other words, drawing and painting. I add a sample.

Depressing OGMs

Excerpts cocktail…

OGMs

The fate manifest itself often by chance. Or maybe chance, hasard IS fate? I don’t really know (and I don’t insist; it gets me misty, to cite Mel Gibson in Payback…) and now that I cited Mel Gibson, I will offer you a feast, intelectual feast… here are some famous and less famous citations from Nietzsche (he’s getting often in my way, I don’t know why?) and John Steinbeck (a writer I admire and enjoy). To accompany the word feast I’ve chosen a semi-abstract painting I did back in 2003-2004 I hope you’ll like both…

” It isn’t true that there’s a community of light, a bonfire of the world. Everyone carries his own, his lonely own.”
p. 281, John Steinbeck, The Winter of our discontent

“Voilà un artiste comme je les aime:modeste dans ses besoins. Il ne demande, au fond, que deux choses, son pain et son art…Panem et circen…”
p. 12, Nietzsche, Crépuscule des idoles

“Appris à l’École de Guerre de la vie:ce qui ne me tue pas me fortie.”
p.12, Nietzsche, Crépuscule des idoles

“What a frightening thing is the human, a mass of gauges and dials and registers, and we can read only a few and those perhaps not accurately.”
p. 82, John Steinbeck, The Winter of our discontent

“The things we couldn’t explain went right on but surely not with our blessing. We did not see what we couldn’t explain, and meanwhile a great part of the world was abandoned to children, insane people, fools, and mystics, who were more interested in what is than in why is it. So many old and lovely things are stored in the world’s attic, because we don’t want them around us and we don’t dare throw them out.”
John Steinbeck, The Winter of our discontent

“Je me méfie de tous faiseurs de systèmes et m’écarte de leur chemin. L’esprit de système est un manque de probité.” p. 15, Nietzsche, Crépuscule des idoles.

Mixing techniques

Marie lise technique mixtes

I’ve always like to try new things… to mix techniques and try new drawing instruments (for instance, the dry reed is an excellent one, used by Rembrandt, Bruegel and Van Gogh). Practically, with acrylics, and acrylic mediums and pastas you can use almost anything to shape your painting: a comb,  all kind of plastic dinner forks and knifes, knitting needles, your hands and nails, the other side of the brush (the handle) etc. etc. Only your imagination puts a limit to this… The excellent adherence of the acrylic paint – inks included – makes very interesting the combination acrylic base + pastel (oil pastel is preferable because of its better adherence and simplicity – no need to apply a fixer…) This is one of my first experiments in mixing acrylics, watercolor and pastel. Not a masterpiece but it can give you an idea of what I’m talking about… And it will make a contrast with some sad, melodramatic postings I did lately…

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Mi-a placut intotdeauna sa experimentez. Sa incerc noi tehnici picturale, noi materiale, noi instrumente de desin…de ex., trestia taiata pe care atat Rembrandt cat si Bruegel si Van Gogh au folosit-o…Practic, odata cu culorile de tip acrilic (inclusiv tusurile, ca si nenumaratele varietatzi de paste si mediumuri acrilice) campul de experiementare a devenit practic nelimitat (doar limitele propriei imaginatzii constinuie “limita”…) Datorita excelentei lor aderentze si a faptului ca potzi modela tabloul tau cu practic aproape orice instrument, de la piepteni la ace de crosetat, etc. o baza ade acrilice poate fi foarte usor si bine “desenata” cu pasteluri (personal le prefer pe cele de ulei – in cazul acesta – fiindca adera mai bine si nu trebuie fixate, ca cel seci…)

Nudul prezent e una din primele mele incercari de “tehnica mixta” . Nu e o capodopera, dar va putetzi face o idee despre ce inseamna “tehnica mixta” acrilice-pastel, cu ceva acuarele in plus…Si face un contrast interesant fatza de unele postari triste si melodramatice pe care le-am facut recent…

The Sting

the Sting

No, it’s not about the famous Robert Redford-Paul Newman movie… It’s about one of my paintings. I cannot call it abstract (so many diletante-s call “abstract” their works! even if there is almost nothing abstract to it… just look on ebay – if you are really bored and have a lot to time to loose…) because it isn’t…

Non-figurative? Well, if you consider “figurative” only human figures, yes, you can call it like that… But it figures something, no less… Insects, weird insects (but aren’t all insects kind of weird to us, humans? I suppose we are also weird – and scary – to them…), or something like that… I don’t know what’s the freudian significance of all the insects and snakes and other animals I need to draw and paint… and I don’t care much… Take your guess…

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Non, je ne parle pas du film avec Robert Redford and Paul Newman… Je parle d’une de mes peintures. Ce n’est pas une peinture “abstraite” ( il y a tellement des dilletants qui appellent “abstraits” leurs peintures qui n’ont vraiment rien d’abstrait… si vous êtes très, trèeees ennuyé/e et vous avez beaucoup de temps a perdre vous pouvez toujours aller voir sur ebay…) parce qu’il n’est pas “abstraite”…

Non-figurative? Peut-être, si vous considerer “figure” exclusivement les figures humains… Il y a certainement des “figures” la-bàs…des insectes, des insectes bizarres (mais ne sont-ils tous les insectes bizarres? et nous, les humains, très bizarres et effrayants – pour eux?) Aucune idée qu’elle sera l’intérpretation freudiene des insectes, serpents et autre animaux que je sent l’impulsion de dessiner et de peindre… Et je m’en fiche pas mal…

Essayez vous dans la psychanalise, si vous voulez…


Van Gogh et Nietzsche…

J’ai parlé déjà de l’effet similaire que le Sud ( comme endroit physiuqe mais aussi comme “esprit”) a fait sur Nietzsche et sur Vincent, presque dans la même période – fin de l’année 1888…

Voila encore quelques fragments – dans mon opinion, du plus grand intérêt – extraites de la même source, la biographie de Nietzsche par Stefan Zweig. En parlant de la dernière période créatrice de Nietzsche, Zweig affirme:

“L’histoire intellectuelle de tous les temps, dans son immensité, n’offre aucun autre exemple de cette abondance, de cette extase aux épanchements enivrés, de cette fureur fanatique de la création; c’est seulement peut-être tout près de lui, et cette même année, dans la même région, qu’un peintre “éprouve” une productivité aussi accélérée et qui déjà confine à la folie: dans son jardin d’Arles et dans son asile d’aliénés, Van Gogh peint avec la même rapidité, avec la même extatique passion de la lumière, avec la même exubérance maniaque de création. A peine a-t-il achevé un de ses tableaux au blanc ardent que déjà son trait impeccable court sur une nouvelle toile, il n’y a plus d’hésitasion, de plan, de réflexion. Il crée comme sous la dictée, avec une lucidité et une rapidité de coup d’oeuil démoniaques, dans une continuité incessante de visions“… (p. 273, “La lutte avec le démon” , Stefan Zweig, Édition Stock, 1948 )

En essence, Zweig a raison et il dit la vérité. Vincent, tout comme Nietzsche, a vecu à Arles, avant de l’arrivée (le 23 octobre 1888) de Paul Gauguin, une période d’extraordinaire créativité. ( Il en a eu quelque autres, aussi…)  Une période pour laquelle vivent toutes les artistes, une période ou tu travaille comme en transe et chaque trait de crayon, chaque trace de pinceau sont parfaites, merveilleux… Il y a pas beaucoup qui ont cette chance, cette joie, cette extraordinaire exaltation qu’on paye souvent, comme Van Gogh, comme Nietzsche, avec sa propre santé (mentale et physique)…

Mais, corrigeons les faits (si l’essence est vraie): Vincent n’a RIEN crée quand il a été malade et “son asile” n’a commencé qu’après le 7 février 1889 (donc des mois après la période de référence qui est les dernières 5 mois du 1888). La première manifestation de sa maladie (que les premiers docteurs qui l’ont traité, le dr. Rey, à Arles, et le dr. Peyron à Saint-Remy, ont diagnostiqué comme “une forme d’épilepsie”, tout comme la maladie de Dostoïevski, un autre kindred spirit) a été le 23 décembre 1888, quand il s’est coupé non pas l’oreille mais un lobe seulement et c’est pour cette blessure qu’il a été interné à l’hôpital (et non pas à l’asile… effectivement, il s’est fait lui-même interné, le 08 mai 1889, à l’asile Saint-Paul-de-Mausole, à Saint-Rémy de Provence).

Ce qui est cert c’est que Van Gogh, tout comme Nietzsche, a payé cher, de sa propre chair, de sa “substance profonde” (comme le demandait plus tard – peut-être en pensant à Vincent, Georges Braque…) les précieux moments de délir créateur…

Sur la courte cohabitation de Van Gogh et de Gauguin, une autre fois…

Almost finished…

Just a painting whose methamorphoses seem endless…

The Fifth Day of Creation

Pas plus qu’une peinture dont les metamorphoses semble sans fin….

Doar o pictura ale carui  metamorfoze par fara de sfärsit…

Nietzsche and Van Gogh

En parlant des derniers 5 mois lucides (et extrêmement productifs!) de Nietzsche, Stefan Zweig, dans son livre “Le combat avec le démon” fait des associations et des paraleles très intéressantes entre le philosophe allemand et le peintre hollandais, les deux, hommes “du septentrion”, tombé en amour avec la lumière du Sud…

Voilà les mots  de Stefan Zweig (page 259,  “Le combat avec le démon”, Éditions Stock, 1948) :

…” Peut-être que jamais la langue d’un poète allemand ne s’est rajeunie aussi vite, aussi soudainement et aussi complètement; et, à coup sûr, nulle autre n’a été à ce point pénétrée de soleil et n,est devenue aussi livbre, aussi méridionale, aussi divinement dansante, aussi “vineuse, aussi païenne.  Ce n’est que dans l’élément fraternel de van gogh que nous assistons une autre fois à ce miracle d’une pareille et soudaine irruption du soleil chez un homme du Nord: seul le passage du coloris triste, brun et lourd de ses années hollandaises aux couleurs violentes, crues, chantantes et d’un blanc ardent de la Provence, seule cette irruption de la folie de la lumière dans un esprit à demi-aveuglé peut se comparer à l”illumination que le Sud produit dans l’être de Nietzsche.”

Ce n’est pas la seule troublante analogie de destin entre ces deux génies fous de la culture universelle… Mais je vais continuer avec ces “vies paralleles” au autre fois…  J’ajoute un “Verger en fleurs” d’Arles, que Van Gogh a peint pratiquement en même temps (1888) que les derniers mois de lucidité de Nietzsche…

Vergers en fleur Arles 1888

The Ghost of Madness…

This is the title of one of my “kind of abstract” little paintings (acrylics- see bellow). It is also a temptations and a problem for a lot of artists… I don’t know if a connection – a causal relationship – between madness (well, call it mental sickness if you want) and artist (geniuses, at the highest…) was made before Schopenhauer… He is although the one who made this connextion famous…

The number of artists who were (a bit or a lot) crazy, mad, excentric, loony, etc. is not at all small. To cite a few : Hugo van der Goes, Vincent Van Gogh, Toulouse-Lautrec, Dali (by his own confession), Jackson Pollock, etc. Since suicide is considered by some the extreme symptom of mental illness, a lot of others could enter the ranks : Pascin, Rothko, Nicholas de Staël… And I limited myself to painters only…

Of course, the myth of the “cursed artist” (l’artiste maudit) is the general, public perception of this, in a very simplified manner. But to study the phenomenon would take volumes and volumes…

One thing is clear: if the above mentionned artists were mad they create their art only when they were perfectly lucid. I do not know a single mentionable work of art created during a crysis… but a mentally ill artist has a different, an original view of the world, a visionary one, sometimes… If we are to believe Jean Dubuffet we need to be a bit crazy and we are never crazy ENOUGH in order to create original art… Maybe it’s true, maybe not…

The Ghost of Madness

Creatures of the night/Les créatures de la nuit/ Creaturile noptzii…

A friend posted today an interesting, erudit, text concerning Lilith, a creature of the night (in ancient Greek: Hapax Legomenon)… And I remembered that not only had Dracula called his kind tenderly “children of the night” (memorable Gary Oldman (?) in Francis Ford Coppolla’s “Dracula”) but also that  myself, I’ve painted a small composition called exactly that but in French “Les créatures de la nuit”La voilà!

Creatures of the night

The Angel of Death has Snake Eyes….

This is the new title I gave to my previously featured work “Cleopatra at Sibiu”. Here is also a new photo of the thing, more truthful to the real colors (reproduction can be a true pain in the a…)

As for the why of the new title, I’ve recently seen again “Unforgiven” ( I think I’ve mentioned this already) and there the killer played by Eastwood had a nightmare where “the Angel of Death Had Snake Eyes” . Literally, I think the phrase is a better, more suitable title for my painting…

Angel of Death has snake eye

The worst thing/ Le pire/ Cel mai rau lucru…

 Racines

In a letter addressed to his mother and sister Wil (April 1890) Vincent Van Gogh wrote:

…”When I found out that my paintings had some praising and I read the article in question*, I was immediately afraid that this will depress me. It’s almost always like that, in the life of the painter; SUCCES IS THE WORST THING that can happen to him…”

( * the “article” is the famous G.-Albert Aurier article in “Mercure de France” (January 1890)

Was Vincent supersticious? Why was “succes” scarying him so much? And why is “succes the worst thing” for an artist?

I just ask the questions for now… And there is maybe another one, quite weird, an hypothesis which is not totally absurde: in the motives (because one thing is for sure, Vincent did not commit suicide just for ONE reason…) of his suicide, isn’t it this fear of succes ANOTHER one?

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Dans une lettre qu’il écrit a sa mère et soeur Wil, en avril 1890, Vincent Van Gogh dit:

…” Quand j’ai appris que mes oeuvres avait eu un peu de succès et que j’ai lu l’article en question, j’ai craint immédiatement que céla me décourage. Il en va presque toujours ainsi, dans la vie du peintre; le succès est ce qu’il y a de pire…”

Était Vincent superstitieux? Pourquoi le “succès” lui faisait tant peur? Et pourquoi est-t-il le succès “la pire de choses” qui peuvent arriver a l’artiste?

Pour le moment, je ne fait que poser les quéstions. Mais il y a une, encore plus troublante, qui fait place à une hypothese peut-être pas aussi absurde que ça: dans les motifs (parce qu’ily a eu plusieurs, ça c’est sur) qui ont poussé Vincent au suicide, la peur de succèes n’est-t-elle aussi de mise?

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Într-o scrisoare din aprilie 1890, adresa mamei si surorii sale Wil, vincent Van gogh scria:

…”Când am aflat ca lucrarile mele au avut un pic de succes si am citit articolul în chestiune, m-am temut imediat ca asta ma va descuraja. Asa se întâmpla aproape întotdeauna, în viatza pictorului; succesul e lucrurl cel mai rau care i se poate întâmpla…”

Era vincent superstitzios? De ce succesul îl înspaimânta ? Si este oare succesul “cel mai rau” lucru care i se poate întâmpla unui artist?

Deocamdata nu fac decât sa pun întrebarile. De fapt, mai este înca una, tulburatoare, care face loc unei ipoteze care nu e asa de absurda cum poate parea; între motivele (fiindca în mod sigur, n-a fost doar unul singur…) care l-au împins pe Vincent la sinucidere, nu se afla oare si frica de succes?