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Getting drunk, as a solution…

“Life is cruel” – “life is real” – isn’t it what they say in some classic songs?

Well, just because Supertramp or Freddie Mercury said it in a song it doesn’t make it untrue automatically… But I would say that, in my humble experience, life is cruel only because it’s indifferent. Why is “real”, well, I’m afraid you’ll have to ask Freddie about that (yes, I know he’s dead…) Anyhow…being in what the French call “une disposition massacrante” I need (and badly!) some (auto) encouragement… All I could find was a famous (?) text by Charles Baudelaire. (I’m too damn nervous and angry to translate it so I hope you know French; sorry!)

“Enivrez-vous

Il faut être toujours ivre. Tout est là: c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? (Good question!) De vin, de poesie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.

Et si quelquesfois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous reveillez, l’ivresse déjà diminuée, ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge vous répondront: “Il est l’heure de s’enivrer! Pour n’être pas les esclaves martirisés du Temps, enivrez-vous sans cesse! (OK) De vin, de poesie ou de vertu, à votre guise.”

Charles Baudelaire, “Sa vie, son oeuvre”, p. 407, Bibliothèque Fixot, Paris, 1992.

Since I have no wine, some poetry (see above) and very little virtue (I don’t brag about it, anyway), I have to get drunk with what I have: ink and colors, pens and brushes, or, in other words, drawing and painting. I add a sample.

Depressing OGMs