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The pleasure of sketching

Little boy

Since I’ve started with drawings and sketchings and cartoons I’ll give you one more: little boy I’ve sketched during the Bromont Art Symposium… Was it 2002? 2003? I don’t remember any more. But I know I did a lot of skethcing then, waiting for a collector to come and buy everything… Usually,  they didn’t bother but I still covered my expenses and leave there with a little profit… Danu, the capitalist… Anyway, recently I’ve seen some sketches by Watteau, this “artiste maudit” avant la lettre, dead at 37, like Rafael, like Modigliani, Van Gogh and others who “kicked the bucket” at this fatidic age… I was impressed by the spontaneity, the vigour and, at the same time, the exquisite delicacy of his drawings. I could only imagine him, drawing. All the pleasure that sketching would have brought in his poor life, all the joy. Painter of the so called “fêtes galantes of the end of the 17th and beginning of the 17th century in France, associated with “joie de vivre” and eroticism, he was quite and auster artist. Delicat, discretely erotic but not at all as Fragonnard or Boucher. I would say I will appreciate him even more for that… and he was a great draftsman, just as good as Bruegel and Rembrandt an Rubens. It is not rare to be able to tell more about an artist looking at his/her drawins. No “comission” for that… Just the artist, unadulterated,  “pure”…

One minute drawing

Rapid sketching could be very revealing for an artist, for his “talent”… Bruegel, Rembrandt, Rubens, Delacroix, as well as modern painters like Manet, Degas, Renoir, Pissarro, Van Gogh, Cézanne, Modigliani, Picasso, all did rapid sketches, catching in a blink and in a few fewerishly lines, the essence of a movement or of a move…

Only this enumeration of great names an make me humble. But not that humble… after all, right now, I’m about in the same stage as Vincent Van Gogh coming to Paris: unknown, with still a lot to learn but, however, with some years of hard work and even some good drawings and paintings in my portfolio… I have nothing to lose, except, maybe, the sympathy of some friends who thought I’m modest (which I am and which I am NOT, I cannot really explain…)

So, rapid sketching… There is a “fashion” of the “ateliers d’après modèle vivant” : I don’t know why, exactly, but all do conform to this (in my opinion) stupid rule of the “warming up” poses… the model is tortured for 5-7 minutes in all sort of difficult, artificial postures in the so called “worming up one minute pose”… Rarely, very rarely did I succeed anything else than to waste the paper… I would warm up a lot easier and more gradually doing a 10 minutes pose… But if this is the fashion…well, you have to conform…

This one minute drawing is one of the rare one…one in which I succeeded, I think, to catch “something”… I hope you’ll like it. And when I will gain the lottery I will organize free nude sessions in which the models will pose in natural postures for 10-15 minutes. No fashion. Just beautiful women posing in natural, simple postures…

Marie lise desen

Toujours Pascin…

Famille de tziganes

Une bonne amie et excellente poète juge et condamne Pascin pour l’immoralité de sa vie et de ses nus…

Je vais essayer de lui montrer qu’elle se trompe et que Pascin n’est en rien inférieur à Modigliani ou à Lautrec… À Modigliani en aucune cas (Modi, d’après les moins complaisants de ses biographes était aussi un drogué et, il semble, pas étranger à des expériences homosexuels…) Donc, du point de vue strictement bourgeois et hypocrit, immoral…
Les portraits de Pascin, ses paysages, ses scènes de genre, ses croquis de voyage (à Cuba ou aux États Unis, surtout dans le sud “profond”) sont des oeuvres d’art d’un style unique, très personnel, merveilleux d’expressivité, de lignes expressifs et des couleurs subtiles, raffinés et rares…

Même la plupart des ses nus n’ont rien de indécent ou “d’immoral”: il aimais sans doutes les femmes, la plupart du temps, et s’il a dessiné des petits modèles se masturbant ou engagé dans des ébats lesbiennes, ces dessins ne forment un part plus importants dans son oeuvre que les dessins sauvagement pornographiques du vieux Picasso ou celles d’autres artistes… On trouve des dessins pareils – seulement beaucoup moins réussies – même dans les manuscrits d’Eminescu…

On doit considérer aussi l’époque: les années folles – le Grand Guerre et les années de débauche presque collective – du moins dans les milieux littéraires et artistique – d’après la guerre…

Un détail: Pascin, né à Vidin, en Bulgarie, a vecu quelques années de son enfance en Roumanie, et une partie de sa famille (son frère, etc.) ont vecu en Roumanie longtemps après… Un dessin de – en toute probabilité – tziganes balkaniques est superbe dans sa concision expressive( voir plus haut). Pour moi le fait que Pascin a été un très grand dessinateur ne fait aucune doute. And it takes one to know one…

P.S. Le fait qu’ Adrian Nastase aime Pascin est tout à son honneur… Il n’a pas des mauvais goûts, lui… et de sa politique je m’en fout pas mal…comme je me fout pas mal de toute politique… Sorry, C!

Voici plusieurs exemples de peintures et dessins de Pascin (il a fait aussi des superbes portraits d’enfants!)

Enfant a poupee

Femme a seins nus

Nus de dos

Artiste maudit: Pascin

Il y a beaucoup d’ historiens de l’art qui “clorent”  “les années folles” de l’art (et pas seulement) avec la mort de Jules Pascin, en juin 1930…

C’est en lisant une des livres d’Hemingway que je me suis souvenu de son atroce suicide ( il a commencépar essayer le suicide “romain”, en s’ouvrant les veines mais comme ça ne marchait assez vite il s’est pendu “à l’espagnole”, ça veut dire, très bas, du loquet de la porte… tu dois vraiment vouloir mourir pour te tuer comme ça…). Hemingway le décrit plusieurs fois, d’ailleurs, dans ses livres; dans A Moveable Feast, ou il le portraitise dans la manière classique, pour ainsi dire, Pascin, l’homme à femmes, avec deux jeunes modèles (qui retient d’ailleurs beaucoup l’attention de Hemingway) et, la deuxième dois, dans le premier volume d”Iles à la dérive”, ou, dans une discussion de sieste avec ses 3 garçons, il décrit Pascin comme bizarre, genial et …méchant. (Je suppose que le terme anglasi c’est “mean”…)

Aucune idée si Pascin était, vraiment, méchant… J’ai lu à peu près ce que j’ai pu trouver sur lui, j’ai regardé toutes les reproductions que j’ai pu trouver de ses peintures et dessins. Sans doute, il a été (par par ce fait même, IL EST) un très grand dessinateur. Un des artistes qui griffonent tout le temps (son ami Modigliani en était un autre) et dont les moindres lignes ont du caractère et du génie…

Tout comme Modigliani, il aimait les femmes et les femmes l’aimaient… Il était généreux avec son argent (ses Nus commencaient à se vendre pas mal, surtout en Amérique) et il aimais, de même que Modigliani, à faire la fête… A ce que je sais, il n’a pas eu d’expériences homosexuels (comme on a des indices dans le cas de son ami italien) et il a experimenté moins les drogue. L’alcool et les femmes lui était presque suffisantes… je dis presque, sinon il n’aurait pas se suicider à 45-46 ans…

Pourquoi  l-a-t-il faite? Il semble que son amante Lucy Krogh (qui était mariée avec des enfants) s’était faite avorter LEURs enfant, enfant qu’il désirait énormement… Probablement, ce n’était que la dernière goute… sa santé, miné par l’alcool et les excès de toute sorte, était défaillante… il vieillissait mal… Qui peut savoir?

Un chose et sure et certaine: tout comme dans le cas de Vincent Van Gogh, son suicide a enflamait les imaginations, ses funérailles ont été un sorte de dernière manifestation des “années foilles”. Avec lui, une époque finissait: l’époque de hedonisme post Gran Guèrre, l’époque de prosperité à l”américaine et de débauche à la français.

Ce qui est une façon paradoxale de décrire la celèbre “l’école de Paris”, ou la plupart des membres étaient des “météques” (juifs de divers provenances, comme Pascin et Modigliani, Soutine et Kisling, espagnols comme Picasso, etc. etc.)

Pour les amateurs de morbide, voilà une photo de Lucy Krogh et de l’inscription que Pascin a écrit avec son sang… 

Lucy Krogh et les derniers mots de Pascin